01/11/2011
La tournée en chiffres
- 2200 km (ou 1367 miles)
- 9 rencontres
- 4 défaites
- 3 victoires
- 2 matches "pour le plaisir"
- 14 étoiles pour la LIP
- 705 690 ml de bière rousse (approximativement)
- 6 tournées de shooters (seulement)
- 5 hôtels ou auberges
- 2 nuits dans une salle de classe
- 1 coach surfing désastreux
- 1 coach surfing chouette
- 108 badges, miroirs et décapsuleurs offerts
- 1238 fous rires
- 273 Câliiiiiiissses
- 12 MQAM
- 1 orignal, 2 lapins, 3 chenilles, 1 biche, 70 000 fous de Bassan
- 24 parties de Mario Kart déchaînées (dont 23 que j'ai gagnées of course)
- 225 € de hors forfait téléphonique
- 15 Jean Coutu
- 6 capotes de doigt
- 1 seul ordi pour 6
- 59 563 268 523 "ah si Camille avait été là"
- 2 parcs nationaux
- 1 tempête
- 1 route enneigée
- 128 "3, 4..."
- 321 € dollars échangés contre de la bitch attitude
- 229 mini-carottes
- 4 micro-brasseries
- 1 seul hymne chanté dans un karaoké
- 37 conversations autour de la contraception féminine
- 5 sortes de M&M's
- 1 dinde farcie accompagnée de sa purée aux noix de Grenoble et de sa sauce aux airelles
- 57 nouveaux amis Facebook
- ....
A quand la prochaine ?!?!
25/10/2011
Des bêtes de robinets !
21/10/2011
Une soirée avec Lip is in the air...
17/10/2011
16/10/2011
Au Québec, on ne dit pas...
À avoir en tête pour ne pas avoir l'air bête chez Jean Coutu ou ailleurs.
- On ne dit pas "salut" mais "allo".
- Chez Burger King on ne commande pas un menu avec boisson mais un trio avec un breuvage.
- On ne boit pas de soda mais de la liqueur... et pas du coca light mais du coke diète.
- On ne va pas chez KFC mais chez PFK (Poulet Frit Kentucky).
- On ne va pas chez Sephora mais chez Jean Coutu, une pharmacie dans laquelle on peut acheter des chips, des piles, des collants... et des médicaments.
- On ne mange pas des tartines mais des rôties.
- On ne dîne pas mais on soupe. On ne déjeune pas mais on dîne. On ne petit-déjeune pas mais on déjeune.
- Au restaurant, on ne prend pas un menu mais une table d'hôte.
- On ne dit pas "Ca me plaît" mais "C'est écœurant". Quand c'est vraiment écœurant, on dit aussi "c'est écœurant".
- On n'a pas de la peine mais de la misère.
- Il ne pleut pas, il goutte.
- Quand on nous dit "merci", on ne répond pas "de rien" mais "bienvenue".
- On ne dort pas dans des bed & breakfast mais dans des "couette & café".
- On ne rend pas la monnaie mais la balance.
- On ne va pas faire les courses chez l'arabe mais au dépanneur.
- On ne prend pas le ferry mais le traversier.
- On n'est pas retardé à cause des bouchons mais de la congestion.
- On ne dit pas "c'est drôle", mais "c'est ben l'fun".
- On ne dit pas "putain" mais "câlisse".
14/10/2011
Je reviendrai... À Montréal
Montréal,
Aaaaaah Montreal !
Notre dernier match au Québec... Celui qui signe la fin de notre voyage, de notre périple, de notre épopée, de notre télé réalité, de notre raison d'être venus, de notre raison d'être, de Nous....
Et ce match c'est face à la semi lustrée qu'on le joue ! Sinon face, plutôt avec, car à la Semi, comme à l'Acronyme (ou bien est-ce l'inverse ?), pas de compétition ! Du jeu, du fun, de la rencontre et du plaisir. Point. Oublié le comptage, oublié le score, oublié les différences, oublié.... Icitte, c'est ensemble et c'est toute !
Une permière partie composée uniquement d'improvisations mixtes, où on a pu apprécier la présence de la grande Noirceur (celle qui fait peur, pas la période posh du Québec), où on a pu apprendre des expressions québécoises très utiles comme gosser une patente (= faire un truc. hum, passionnant) ou francaises (aller chez le tutu. Honnêtement, quelqu'un connait-il cette expression ?)...
Une deuxième partie conceptuelle : 5 duos mixtes (et un solo dorothien) présentent une mini improvisation d'une minute. Le public choisit ses deux duos préférés, et c'est parti pour deux improvisations de 15 minutes séquentiables autour de ces deux duo/duels (spécial dédicace pour Sophie et Emilie). Un concept intéressant qui permet de développer son personnage, et de laisser plus de place à l'écriture qu'à l'ordinaire.
Le pub Brouhaha nous a ensuite accueilli pour quelques bières, quelques plats gras (cf post de fabien 5,6,7,8,9...) et quelques retrouvailles fortes agréables !
Merci à la Semi de cette rencontre, et de nous avoir fait découvrir son concept ; merci à Ben pour son hospitalité, son humour et sa découverte de la ville ; merci a Jessica pour son accueil et sa patience à 4h du matin, merci à l Astral d'exister...
Les "Pourquoi"s du Canada
- Pourquoi les pièces de 10 cents sont-elles les plus petites alors que les 5 et même les 1 cents sont plus grosses ?
- Pourquoi les prix sont ils toujours affichés hors taxes dans les magasins et qu'elles sont ajoutées à la caisse et que du coup c'est plus cher que l'on pensait ?
- Pourquoi en fait parfois les taxes sont comprises comme pour l'essence mais on sait pas pourquoi là elles sont comprises ?
- Pourquoi dans les stations services, il n'y a qu'un seul pistolet par pompe et il faut appuyer sur un bouton pour changer le style d'essence ? C'est pas grave si la dernière goutte du type de carburant que le monsieur ou la dame d'avant a pris se mélange avec le nôtre ?
- Pourquoi les voitures n'ont-elles que des plaques d'immatriculation a l'arrière et pas à l'avant ? Ou alors pourquoi en avons nous à l'avant ? Peut-être n'ont ils pas de bandits qui s'enfuient en marche arrière ?
- Pourquoi est il-impossible d'acheter du sucre autrement que par paquets de 5 kg ?
- Pourquoi les Quebequois font ils tant de fautes à l'oral en ajoutant des consonnes à la fin de mots comme "C'est par icite !" ou encore "toute les jours" ?
- Pourquoi a-t'on l'impression que Jean Coutu n'a pas voulu changer le logo de sa chaîne de magasins depuis le début des années 80, période à laquelle il a vraisemblablement dû être créé ?
Ottawa mon amour
Attention, vous êtes improvisateur ?
Ce que vous allez lire risque de vous faire un choc.
Vous avez tous fait un jour ou l'autre un déplacement pour aller jouer avec une autre équipe. On vous a accueilli et offert à boire, offert la couche, une petite collation, mais jamais, ô grand jamais vous n'avez été accueilli comme nous l'avons été à Ottawa avec l'Acronyme...
10 oct - 20h Début de la rencontre avec l'Acronyme, un match sans comptage de points mais le public est consulté pour savoir si une impro "Passe" ou "Casse". De belles rencontres, une lune omniprésente, des couples mythiques, et 2 sessions de "Pour ou Contre" où nous avons du défendre ou attaquer une chose, un concept sans savoir de quoi il s'agissait, puis compléter notre argumentaire après que le maître du jeux nous ait dévoilé ce dont nous parlions.
10 oct - 23h Un petit saut dans un bar avec une dégustation de bières et de fromages pour papoter avant de rejoindre nos couches, les filles chez Isabelle, les gars chez Jérôme.
11 oct - 12h Isabelle passe nous chercher Julien et moi chez Jérôme pour rejoindre les filles et se lancer dans une visite de la ville. Nous voilà partis tous les 6 en mode touriste, guidés par Isa et Chris. Le programme ? Nous commençons par une visite du parlement Canadien et de sa grosse tour de l'horloge (nous sommes montés tout en haut), détour par la maison des chats (squattée par des écureuils), puis traversée du marché et de toutes ses couleurs avec arrêt au stand Mapple Syrup. Une petite pause pour manger et nous rentrons chez Isa et Chris en longeant le magnifique canal.
12 oct - 12h Nous nous retrouvons chez Eggspectation pour un brunch avec Chris et Jérôme avant de prendre la route, le coeur brisé, en direction de Montréal.
En Ontario, on sait recevoir, et nous essaierons de faire aussi bien quand ces gens là viendront voir leurs cousins !
13/10/2011
LIP - L.A.L.I.G.
- Une superbe bataille d'accent chinois entre Edwige & Emilie.
- Un auteur québécois à réviser pour Dorothy. Et nous tous d'ailleurs... comment dire... j'ai déjà oublié son nom !
- Une absurde trop absurde, parce qu'il y a des limites.
- Un rembobinage difficile.
- Un public nombreux (plus de 10) ! =)
- Une patinoire fatiguée, qui a dû s'écrouler à la fin du tournoi.
Ensuite direction le Saint-Louis, le baby-foot, la piste de danse, et finalement le match de nuit, rencontre étrange auquelle a vaillamment participé Dorothy ! Dodo 6h00. Demain direction Ottawa.
LIP - Les Psaumes
LIP - PLIC
LE manteau de Fabien
12/10/2011
Bienvenue a la Pocatière
On n'est pas magané à Matane !
- un nouveau Cegep à notre palmarès, immense, comme d'habitude
- un accueil très sympathique, bon esprit, délires partagés dans les loges comme dans la patinoire
- un match haut en couleurs, avec un arbitre délirant et fou de lui-même, qui a permis aux deux équipes de réaliser leur plus grand fantasme
- un opéra bluffant
- une Ionesco réussie
- une radiophonique qu'il fallait tenter
- et toujours des orignaux sur scène...
08/10/2011
07/10/2011
Dixie Lee
05/10/2011
Je ne suis pas folle vous savez…
Très vite, le Golfe St-Laurent déchaîné nous rappelle que nous allons devoir rester assis pour enquiller le creux des vagues. Et ce sont les premiers rouleaux de sopalin que se vident car nos aînées ne supportent pas le trajet. Pour le coup, nous restons tous dignes devant les fous de Bassan et les phoques et ravalons notre… fierté.
Une fois arrivés sur l'île nous empruntons le seul sentier ouvert : celui des Colonies qui nous mène au site d'observation des fous ! Heureusement que nous croisons Gilbert, un ornithologue passionné qui répond à nos questions et nous explique en détail leurs moeurs particulières. C'est là qu'on est content de ne pas être un oiseau : passer son temps à s'escrimer pour défendre son petit F1, quitter son chez soi, commencer à "pratiquer" ses ailes deux jours comme un fou avant de prendre son envol pour la première fois au-dessus de la falaise, en étant même pas sûr de pouvoir faire deux mètres, pour finir par s'échouer sur un rocher, faire un braquage pour avertir qu'on part de chez soi, se faire donner de grands coups par son mari quand il rentre et se laisser faire pour lui signifier qu'on est bien sa femme, plonger à 12 mètres sous l'eau pour chercher à manger (harengs, maquereau etc), commencer à le manger, retirer les arêtes et le vomir dans le bec de son nouveau né, …et j'en passe.
Après avoir passé une heure sur l'île, Eric nous ramène à bon port. Le retour se fait sans heurts (normal c'est Oriane et Emilie qui barrent). Un bon repas à la Maison du Pêcheur (homard, poisson, gâteau moelleux au sirop d'érable) finit par nous achever et vient combler la petite couche de graisse nécessaire pour se protéger du froid.
A Percé, il fait frette pis il mouille !
04/10/2011
3, 2, 1, Gaspé !
03/10/2011
Demandezaalain
Carleton, ça détonne !
Après une journée plus que charmante sous la pluie et en voiture (je conduisais, c'est donc une condition sine qua non), la LipIsInTheAir est arrivée à Carleton (qui se prononce Carleutonne.. d'où la rime dans le titre..!), charmante ville de la Baie des Chaleurs, en bas de la Gaspésie.
La LIB (de la Baie des Chaleurs donc) nous a reçu dans la micro brasserie (il y en a seulement 2 en Gaspésie, et nous fûmes dans une, quelle chance) le Naufrageur, où un public, plus adulte que la veille, était venu nombreux assister au match ! Match qui a été rythmé par de nombreuses comparées et des catégories ori(gi)gnal, un public chaud bouillant tout comme certains personnages, un majordome inquiétant et des courses de F1 décoiffantes ! Au final, Victoire de la Lib 8 à 7 sur une impro supplémentaire, une troisième étoile à notre FabienVillard National et une première à Emilie, la joueuse aux mille accents.
De la bière, de la pizza (se référer au post 1,2,3,4 de Fabien à ce sujet) et du Baby Foot ont clôturé la soirée de la meilleure façon québécoise qui soit : dans l'fun !
02/10/2011
01/10/2011
Le Parc du Bic
30/09/2011
1, 2, 3, 4, 5, 6 ?
(en photo, la Poutine que nous n'avons pas encore affronté...)
Ajout de la photo du brunch du 2 octobre
29/09/2011
La première nuit
28/09/2011
Coup dur
27/09/2011
LE sac...
- Tout réunir sur le canapé pour évaluer la quantité des trucs à emmener et avoir un visuel de ce qui peut manquer
- Mettre le tout en sac en sac, le sac en sac est l'outil indispensable du voyageur. Il permet de compartimenter et sur place de faire, défaire et refaire son sac super facilement
- Jouer au tétris
25/09/2011
T Shirts de jeu
Cadeaux et autres réjouissances
- Nous avons des sous : la LIP, l'OFQJ et la vente de gâteaux sur la saison 2010/2012 nous permettent de partir (achat de billets d'avion, location de 2 voitures, essence, frais sur place)
- Nous avons un calendrier de dates de spectacles : Facebook a chauffé, Skype a fermenté, Yahoo s'est embrasé, Free s'est libéré entre L'Amérique et l'Europe. Emilie nous a dégoté 8 événements dont un tournoi !
- Nous avons une équipe : 7 lipiens qui veulent en découdre dans la patinoire.
- Nous avons un nom : LIP IS THE AIR
- Nous avons un logo
23/09/2011
Choisir un logo
Pour le dossier de demande de subvention OFQJ par exemple, ou encore ce magnifique blog que tu lis en ce moment même ! Et tellement d'autres choses dont nous n'avons pas encore idée. Et là encore c'est la guerre ! 2 logos s'affrontent pour l'emporter. Un qui reprend le logo de la LIP (avec des oiseaux à la place des ronds) et un second avec un avion (et la tête de chaque participant dans les hublots). Les schémas ci-dessus sont assez fidèles.
Choisir un nom
- Lip Lip Lip Hourra
- La Lip à l'improviste
- Impro Paris Quebec Gaspé World Tour 2011
- Les Ailes de la Lip
- Lip Révolution
- PeripLip
- La Roue de la LIP
19/09/2011
La Gaspésie : kesako ?
14/09/2011
L'OFQJ est notre ami
Implanté en France et au Québec, l'OFQJ conseille et soutient chaque année près de 5000 jeunes français de 18 à 35 ans dans leur projet de mobilité professionnelle outre-Atlantique (stage, emploi temporaire, participation à un événement, mission commerciale, délégation thématique, etc...). Acteur majeur de la coopération franco-québécoise, l'OFQJ est co-présidé par le ministre en charge de la Jeunesse en france et par le ministre des Relations Internationales au Québec. L'office détient une compétence unique en matière d'accompagnement à la mobilité, de conception et gestion de projets outre-Atlantique. En tant qu'initiateur, catalyseur ou partenaire, il contribue à accroître les échanges d'expertise et de savoir-faire, facilite l'insertion professionnelle et la mise en réseau de jeunes professionnels de toutes disciplines et de tous secteurs. Il évalue les compétences clé obtenues grâce à la période de mobilité professionnelle de ses participants, dans un souci de valorisation des acquis, pour leur insertion durable en emploi.
Deux semaines, ma valise et Constantin
Je crois que c'est aujourd'hui que j'ai vraiment réalisé que nous partions, quand j'ai demandé à Mathias, qui a participé à la tournée 2009, s'il aurait besoin de son fameux pull (en laine de mouton Minidou bouclée qui tient bien au chaud tout en restant aérée, ce qui évite nombre de désagréments que je vous épargnerai ici) dans les prochaines semaines. Le dialogue qui suit a été passablement romancé, mais toutes les belles histoires le sont un peu.
- Moi (sortant du bassin de la piscine municipale et ôtant d'un geste désinvolte et néanmoins coquin le bonnet réglementaire) : Et au fait, ton super pull, tu en fais quelque chose dans les prochaines semaines ?
- Mathias (le regard ébloui devant la perfection de mon corps ruisselant d'eau) : Euh, oui, je pars en mission dans les Pyrénées (cherchez pas, vraiment...), mais ça dépend, si ça se trouve on ne part pas en même temps, ça pourrait le faire. Vous partez quand ?
- Ben, euh, le 28.
- Oui, dans deux semaines tout pile, quoi.
- Ah bon ?
- ...
Deux.
Semaines.
C'est alors que la vérité m'a assailli : je n'ai absolument aucune idée de comment faire ma valise pour un tel voyage. Et là, tout de suite après, la combinaison des deux révélations : j'ai deux semaines pour apprendre. Alors du coup je m'y suis penché, et bien laissez-moi vous dire que ce n'est pas aussi évident qu'il y paraît !
Comme je suis du genre organisé (ahem.), j'ai choisi la bonne vielle méthode Staniskavski de la formation du comédien, et l'ai détournée pour en faire la la Valislavski : méthode de remplissage d'une valoche. Choix judicieux me dire-vous, puisque c'est justement dans le cadre d'une tournée de théâtre d'impro que nous partons. Là où Constantin le moscovite conseillait aux comédiens de se poser des questions fondamentales sur leur personnage afin de le maîtriser à fond, Camille le lavallois les pose à sa valise. Sauf que la valise n'a pas voulu répondre.
Après une bonne heure de discussion avec moi-même, je suis arrivé aux conclusions suivantes.
- Le Québec en octobre, c'est une sorte de roulette russe mais à l'américaine. Été indien, pas été indien ? Début de l'hiver ? Aucun moyen d'être certain, ça peut bouger très vite et météo-québec est formel : ils n'en savent rien, prouvant ainsi qu'il n'y a pas que chez nous qu'on ne sait plus comment s'habiller. De plus les prévisions à plus de 14 jours sont payantes. En conséquence, c'est demerdum. Il convient de prévoir à la fois les jeans bien chauds et les pantalons de flanelle. Les t-shirts et les chemises. Et, comme un rêve inaccessible, peut-être un bermuda, en imaginant très fort. Avec un gros manteau d'hiver.
- Je n'ai pas de gros pull, à part un avec Taz en grand dessus, que m'a offert ma mère quand j'avais 14 ans et qui est passablement distendu. Et Mathias a dit non. Allo, C&A ?
- Les prises de courant là-bas sont différentes, on dirait un visage de bonhomme bizarre. Il faut donc un adaptateur pour pouvoir recharger le téléphone portable (indispensable en cas d'attaque d'ours), la tablette et le rasoir électrique que j'oublierai probablement dans son placard. Et ça, ça se trouve où ?
- Nous dormons chez les gens, sur des canapés convertibles ou non, des matelas ou tout autre objet permettant de ne pas sentir les lames du parquet enfoncer nos côtes au beau milieu de la nuit. Ont-ils tous les couettes nécessaires ? Prévoyons un duvet, histoire qu'un bon quart de la place disponible dans la valise soit prise d'un coup !
- Nous allons faire 2500 km en voiture, ce qui peut être passablement rébarbatif à la longue. En comptant en plus les 16 heures d'avion aller-retour et déduisant tout le temps de discutaille que nous partagerons, j'arrive à un total de 4,73 bouquins. Soit 4,73 bonnes raisons d'être malade en voiture. Je relance donc d'une boîte de cocculine.
- Le Québec c'est beau, surtout en cette saison. Les couleurs sont chatoyantes et les paysages sublimes. On n'est plus à ça près, ajoutons 2,4 kg de matériel photo, soyons fous !
- La trousse de toilette n'a absolument aucune raison d'être différente de celle que tout le monde prend pour aller voir ses grands-parents à Noirmoutier (c'est fou le nombre de gens qui ont des grands-parents à Noirmoutier).
- Le Québec ayant refusé d'entrer dans la Zone Euro pour de fallacieux prétextes géographiques, il convient de se munir avant le départ de quelques dollars canadiens, et donc de se faire arnaquer par un bureau de change. Mais avec le sourire, c'est pour un beau voyage.
- A la réflexion, deux ou trois tubes de vitamines ne seraient pas superflus.
Voilà. La valise est prête. Ce qui est complètement ridicule car nous ne partons après-tout que dans deux semaines et que du coup je n'ai plus rien à me mettre. Me voilà entraîné, en tout cas.
Me restent avec amertume quelques questions résiduelles auxquelles je n'ai pu répondre. C'est pourquoi je vous les pose ici :
- Combien ça pèse en vrai 23 kg, et comment fait-on pour peser une valise quand on ne possède pas de pèse-personne, et encore moins de pèse-valise ?
- Qu'ai-je oublié de mentionner dans mes conclusions ?
- Comment faire pour être sûr de ne pas oublier son passeport au dernier moment ?
- Existe-t-il un ouvrage de méthodologie sur le remplissage de valise ?
A vous !
Camille
12/09/2011
16 jours, 2 470 km
Je pourrais continuer en vous parlant de la Gaspésie et de ses 3 000 km de côtes, 30 000 km2 (équivalent à la Belgique) pour - seulement - 100 000 habitants... La tournée va être intense ! Nous avons déjà commencé une cure de vitamines et faisons le plein de légumes et de fruits en tous genres. Tic tac, tic tac, la préparation physique va bientôt se terminer parce que nous devons être au top dans... 16 jours ! Des conseils à nous donner ? N'hésitez pas à commenter !!!
11/09/2011
Recette du gâteau choco-banane
10/09/2011
"Une tournée au Québec ? Pourquoi pas !"
Comment naît une tournée d'impro amateur au Québec ?
- 1) Une envie : celle d'Emilie et Dorothy de revivre ça ! "Ça" ? Affronter les créateurs de la discipline à domicile, vivre son "rêve américain" (mais francophone) et revenir heureuses avec un léger accent. Et surtout s'éloigner des sentiers battus, rebattus et archibattus de Montréal et Québec pour s'aventurer en Gaspésie, à l'embouchure du Saint Laurent
- 2) Une préparation rigoureuse : des réunions, des appels, des fax, des chats, des skype, des poke Facebook aux québécois, des tergiversations avec le bureau, des présentations powerpoint au CA pour monter un projet viable.
- 3) Une ligue qui soutient le projet : la LIP qui pour la 4ème fois décide de financer le pôle transport (avion + voiture/essence sur place) d'une tournée au Québec.
- 4) Lancer la machine : une fois le projet validé par la LIP, élaborer un plan d'attaque du genre de l'Agence Tous Risques = sans accroc de préférence. Se partager les tâches : Emilie en quête de ligues promptes à nous accueillir pour jouer ensemble et Dorothy au budget et recherche de financements.
- 5) Suer sang et eau : sur facebook avec les québécois pour obtenir des dates de spectacle + hébergement - aux fourneaux pour vendre des gâteaux aux spectacles de la LIP - sur l'ordinateur pour monter un beau dossier de demande de subvention auprès de l'OFQJ - sur la sélection des participants.
- 6) Après un travail acharné : des centaines de gâteaux engloutis par les spectateurs - des échanges de mails enthousiastes entre l'Europe et l'Amérique - des déçus qui ne partiront pas et des heureux qui plieront bagage - des simulations de tarif de location d'une voiture type routière kilométrage illimité, 2ème conducteur inclus, option GPS - des réunions dans des maisons, des appartements, des bars, des cinémas, des plages fluviales, et autres lieux insolites - l'obtention d'une subvention au montant 3 fois plus important que celui espéré...
- 7) ... LIP IS IN THE AIR est né et tous, nous avons plus qu'hâte !